Un club, un événement, un label, une fédération … chacun peut devenir une marque sportive reconnue.
Mais qu’en est-il d’un territoire ?
Est-il seulement le décor des grandes compétitions et le siège des clubs professionnels, ou peut-il lui-même devenir une véritable marque sportive, porteuse d’identité et de valeurs ?
Patrick Bayeux interviendra sur cette question lors des Rencontres organisées le 2 octobre autour de la question C’est quoi demain, une marque de sport ?
Voilà les questions, qu’il abordera.
Un territoire, simple vitrine ou support sportif ?
Un évènement sportif fait il d’un territoire une marque sportive ? Peut on associer des évènements à leur territoire d’accueil. Le Tour de France et ses villes-étapes, Chamonix et l’alpinisme, … ou l’UTMB, Biarritz et le surf, Le Mans et les 24 h ….
L’accueil systématique des GESI fait-il du territoire une marque ?
Il existe aujourd’hui une association qui regroupe les territoires d’évènements sportifs TES . TES a soutenu la publication d’un ouvrage de Lukas Aubin "Sport Power le sport: nouvel atout géopolitique pour les villes françaises ?"
Un club sportif fait il d’un territoire une marque sportive ? Les clubs professionnels suffisent ils à faire d’un territoire une marque. Est il préférable d’en avoir un ou plusieurs ?
La collectivité est un support, sans nécessairement maîtriser l’image qui circule.
Dès lors, un territoire n’est-il pas condamné à rester un hôte, valorisant les marques sportives externes sans exister par lui-même ?
Un label fait il d’un territoire une marque sportive ?
Quels leviers pour ancrer le sport dans l’identité d’un territoire ?
Certains territoires tentent de franchir le pas en adoptant une stratégie proactive. Les labels comme “Ville Active et Sportive” permettent d’afficher un engagement institutionnel, mais suffisent-ils à faire émerger une véritable marque sportive ?
Un territoire peut il devenir une destination sportive à part entière ?
Ici, le sport ne se limite pas à un événement ponctuel ou à un club : il irrigue la communication, l’économie locale et l’image collective.
Comment passer du statut d’hôte à celui de marque sportive ?
La question centrale est celle du seuil : à partir de quand un territoire cesse-t-il d’être simple décor pour devenir marque à part entière ?
Une marque sportive territoriale ça pourrait être ça
1 - Identité : ce qui fait la singularité du territoire (histoire, patrimoine, culture, paysages, valeurs).
2 - Vision et valeurs : la finalité que le territoire veut porter (attractivité, durabilité, inclusion, innovation).
3 - Image et réputation : la perception interne (habitants) et externe (touristes, investisseurs, partenaires).
4 - Expérience vécue : ce que l’on vit concrètement sur le territoire (événements, qualité de vie, accueil, services).
5 - Gouvernance partagée : la co-construction de la marque avec élus, habitants, associations, entreprises et institutions.
On en reparlera le 2 octobre prochain lors de C’est quoi demain, une marque de sport ?