vendredi 12 mai 2023

ET SI LES RÉVOLUTIONS DU SPORT S'INVENTAIENT DANS LES FICTIONS LES PLUS IMPROBABLES ?


Les Rencontres s'organiseront autour de trois grandes séquences.

La première séquence sera consacrée à la question des territoires sportifs du futur - voir, Entre fiction et prospective, c'est quoi penser la montagne demain ?

La deuxième séquence sera consacrée à la question du sportif du futur - voir, Et si le sport était un archaïsme ?

La troisième séquence sera, elle, consacrée à la question de savoir comment les mondes imaginés par la science fiction peuvent nous aider à repenser totalement autrement les vocations du sport demain.

C'est l'écrivain et essayiste grand spécialiste de science fiction Ariel Kyrou, qui nous montrera comment à partir de quelques oeuvres de science fiction, il est possible d'imaginer le sport de façons radicalement différentes.

Ça sera décoiffant et décapant.

Ariel Kyrou est notamment l'auteur de :

Si vous voulez venir l'écouter et échanger avec lui, il vous suffit d'envoyer un mail à francois.bellanger@gmail.com en disant "Je viens".

jeudi 11 mai 2023

ET SI DEMAIN, LE SPORT DEVENAIT UNE ACTIVITÉ ARCHAÏQUE ?

  


Les Rencontres s'organiseront autour de trois grandes séquences.

La première séquence sera consacrée aux territoires sportifs du futur - .

La seconde séquence sera consacrée à la figure du sportif demain.

C'est la prospectiviste et très grande connaisseuse de science fiction, Fabienne Goux-Baudiment qui viendra nous présenter ses réflexions sur la question sous le titre "Et si le sport était un archaïsme ?

Elle analysera la façon dont la science fiction remet en cause les grandes références sportives actuelles. 

Et donc, comment possiblement se dessinent aujourd'hui dans certaines oeuvres les futurs imaginaires du sport.

Si vous voulez venir l'écouter et échanger avec elle, il suffit d'envoyer un mail à francois.bellanger@gmail.com en disant "Je viens".

mercredi 10 mai 2023

ENTRE FICTION ET PROSPECTIVE, C'EST QUOI PENSER LA MONTAGNE DEMAIN ?


Les Rencontres s'organiseront autour de trois grandes séquences.

La première séquence sera consacrée aux territoires sportifs du futur.

Nicolas Petitjean, co-fondateur d'Afterstudioprésentera l'étude "La Montagne en 2050 - Prospective, stratégie, fiction et design au service de la décision."

C'est un travail passionnant et très stimulant tant sur le fond que sur le process de réflexion.

Pour venir l'écouter, il suffit d'envoyer un mail à francois.bellanger@gmail.com en disant "Je viens"

mardi 9 mai 2023

ET SI LE SPORT PASSAIT ENFIN DE L'ADAPTATION À LA TRANSITION ?

Le Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques nous invite à réfléchir à l’adaptation du sport face au changement climatique que nous subissons, .


C'est très bien que chacun soit inciter à réfléchir à l’évolution du sport à l’aune des mutation climatiques qui s’annoncent.


Lorsqu'on s'intéresse à ces questions, il faut bien reconnaître qu'ailleurs, que ce soit dans les grands pays dominants ou dans ceux qui doivent depuis déjà longtemps faire avec la chaleur, les grandes tendances de l’adaptation sont d'ores et déjà identifiables :


- La climatisation des installations sportives tient le premier rang des adaptations choisies, allons-nous vers un grand plan de climatisation des équipements sportifs : salles, dojos, stades et autres salles de grimpe ???


- La recherche de temps de pratique aux heures les moins chaudes, donc désormais la nuit, conduit à déployer des dispositifs d'éclairage des parcs urbains afin que les runners puissent courir en restant "safe" la nuit. Un grand plan d'éclairage des parcs urbains sera-il envisagé ?


- De grands plans de dépollution des fleuves urbains sont mis en place pour offrir aux populations la possibilité de baignades/rafraichissement, pour la Seine c'est en cours, bientôt le Rhône, le Rhin ?


- La proximité pour éviter les déplacements massifs est une autre piste, allons-nous lancer un grand plan pour déployer des "Snow-Parks" indoor de proximité, un peu partout pour que tout un chacun puisse skier toute l'année ?


- On voit de plus en plus la mise sous bulle de zones dites "outdoor", bulles à l'ambiance thermique maitrisée et stable qui permettent, et permettront, les pratiques de pleine nature dans d'excellentes conditions, combien d'espaces naturels protégés sous bulle dans 20 ans dans le monde ?


- Les grandes réserves d'eau qui sont actuellement déployées pour l'irrigation peuvent avantageusement devenir des lieux de pratiques des sports nautiques ou aquatiques, combien de bases nautiques vont-elles être créées sur les bassines de nos campagnes ?


- Nos torrents sont de plus en plus souvent à sec mais notre maîtrise des bassins d'eau vive artificiels, en plaine, nous permet d'adapter avantageusement et sans difficulté, les pratiques de canoë, kayak et autres raft pour le plus grand bonheur des petits et des grands.


Mais aujourd’hui face à l’urgence climatique, la question ne serait-elle pas plus plus celle de la transition que celle de la simple adaptation ?


Voir  "Et si l'adaptation était l'ennemie de la transition ?"


Alors on nous propose de nous en tenir à l'adaptation ...


C’est dommage. 


Car c’est pas à la hauteur des défis qui s’annoncent.


Et c'est pas très responsable. 


Car s’adapter - “rester fonctionnel dans de nouvelles conditions” - veut dire que l’on refuse de lutter contre la catastrophe climatique qui arrive, pour juste essayer de s’en tirer sans avoir trop de choses à changer.



Voir sur cette question :


- Et si la transition devenait le nouveau grand récit du sport ?


- Et si on faisait du sport le facilitateur des grandes transitions ?

vendredi 5 mai 2023

ET SI LE SPORT OSAIT FAIRE LE CONTRAIRE DE CE QU’IL FAIT HABITUELLEMENT ?

Au milieu des années 70', après de grandes inondations dévastatrices, lorsqu'il s'est attaché à essayer de réduire la pauvreté dans son pays, le Bangladesh, le professeur Mohamed Yunus, prix Nobel de la Paix 2006, a pris le contre-pied systématique du comportement des banques :


- elles ne prêtaient qu'aux riches, il prêtera aux pauvres,


- elles ne prêtaient qu'aux hommes, il prêtera aux femmes,


- elles ne faisaient leurs affaires qu'en ville, il officiera exclusivement dans les villages ruraux les plus reculés,


- elles exigeaient des garanties, il n'en exigera aucune, 


- elles voulaient tout connaître du passé des emprunteurs, il ne s'intéressera qu'à leurs projets, leur avenir,


- elles étaient la propriété des quelques hommes riches, sa banque sera la propriété de nombreuses femmes pauvres,


Prendre le contre-pied systématique des manières d'être au monde d'une organisation c'est peut-être le moyen de s'adresser à celles ou ceux à qui d'ordinaire on ne s'adresse pas, mais avec lesquels on aimerait entrer en dialogue a minima.


Dans le sport depuis de très nombreuses années tout le monde appelle de ses voeux à engager dans des pratiques physiques ou sportives celles ou ceux qui n'en font pas.


Depuis de nombreuses années, on voit bien que cela ne fonctionne pas et qu'à chaque nouvelle campagne pour favoriser la pratique sportive, celles ou ceux qui en font déjà se voient leurs pratiques facilitées quant à celles ou ceux qui en étaient éloignés, rares sont celles ou ceux qui s'engagent dans une pratique physique ou sportive.


Alors ...


Alors, et si le mouvement sportif tentait le contre-pied systématique de ce qu'il fait habituellement pour parler aux gens qui ne s'intéressent pas au sport ou n'y ont pas accès ?


- Et si le sport acceptait de s'engager peu plus dans l'expérimentation et un peu moins dans la préservation d'un système à bout de souffle ?


- Et si au lieu de financer les athlètes, le mouvement sportif investissait essentiellement vers les non-sportifs ?


- Et si au lieu de valoriser la compétition, le mouvement sportif soutenait le ludique ?


- Et si au lieu de financer des stades, le mouvement sportif investissait l'espace public avec une multitude de petits équipements ludiques ?


- Et si ...


On vous laisse poursuivre - ou non - la liste des questions tant elles sont nombreuses et tant elles pourraient se révéler terriblement fructueuses pour penser de nouvelles politiques et stratégies sportives pour demain.


Suffit juste d'en avoir envie ... et d'avoir un peu de courage.