samedi 11 mai 2024

ET SI LES FÉDÉRATIONS SPORTIVES S'INTÉRESSAIENT PLUS À TAYLOR SWIFT ?

La deuxième moitié du XXIe siècle verra la disparition des Jeux Olympiques et Paralympiques et plus généralement de ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui les GESI (Grands événements sportifs internationaux), sous la forme que nous leurs connaissons actuellement.


Ce, essentiellement pour des questions strictement de soutenabilité que celle-ci soit économique ou environnementale. 


The Shift Project avait le 19 mars dernier présenté son rapport intermédiaire estimant l’empreinte carbone des grandes manifestations sportives dans les stades, donc des matchs et des stades (voir ) dont on se saurait trop conseiller la lecture qui nous apprend par exemple que 65 % de la production de GES (gaz à effet de serre) d'une rencontre sportive d'ampleur provient des spectateurs.


Le spectacle sportif doit-il perdurer avec ou sans spectateurs ? 


Ce pourrait être une bonne première question d'étude prospective...


La question de la présence du public dans les grands évènements mondiaux mérite probablement qu'on s'y intéresse.


Le grand évènement mondial du moment en France, attirant un public massif, ce sont les quatre premiers concerts de la tournée européenne de Taylor Swift. 


À cette occasion que les fans d'outre-atlantique sont venus en masse car nous disent-ils (elles) : « Le séjour coûte moins cher qu’un billet chez nous », (voir ) il faut entendre par séjour, un billet d'avion aller-retour, le droit d'accès au concert, l'hébergement et la subsistance...


Cela a-t-il encore un sens ?


Pendant combien de temps cela sera-t-il encore accepté, alors qu'on meure massivement dans certains pays du réchauffement climatique et que nous fermons nos frontières aux réfugiés climatiques chaque jour un peu plus nombreux ?


La question de l'acceptabilité des GESI et singulièrement des Jeux Olympiques va donc graduellement se poser avec de plus en plus de force et il nous faudra bien apporter des réponse.


Comme nous le rappelle Vladimir Andreff "le CIO n’entend pas payer le coût de son propre produit ".


On peut dès lors prendre le problème par deux entrées :


- Maintenir le format des sports tel qu'il existe actuellement et essayer de s'adapter, c'est probablement vers des solutions telles que l’Apple Vision Pro que nous irons alors, et  les GAFAM s'en frottent les mains d'avance...


- Repenser le système du sport et de la performance sportive ! Mais ça c'est une tout autre histoire pour laquelle il faudra un peu de courage...


On en reparlera dès après l'été...