jeudi 9 mai 2024

ET SI LES FÉDÉRATIONS SPORTIVES S'INTÉRESSAIENT UN PEU PLUS À LA VOITURE ?

Il n'aura échappé à personne, que nos voitures sont désormais des accessoires bien pratique de nos smartphones.


Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, la voiture, cet accessoire bien pratique de nos smartphones, reste à ce jour le principal moyen d'aller faire du sport quel que soit le sport. 


Pour aller au stade, à la salle, à la piscine, à la rivière, à la mer ou en montagne, que ce soit pour une pratique sportive de loisir, un entraînement régulier ou aller en compétition le dimanche, nous avons toutes et tous (ou à peu près), nous les sportives et les sportifs et ce quel que soit notre niveau de pratique, la voiture en commun.


Et donc ne serait-il pas intéressant de se pencher sur les nouvelles possibilités qu'offre désormais cette transformation d'un moyen de transport assez banal : la voiture en un accessoire de smartphone ?


Imaginons, un jour férié il fait beau, l'idée d'aller faire un peu de kayak sur une rivière ou un plan d'eau ravit toute la famille, il suffirait alors de prendre la voiture de dire à l'interface : "je veux aller sur un plan d'eau où je peux louer un SoT trois places pour l'après-midi mais sans faire plus de 30 mn de route" pour que deux ou trois possibilités s'affichent, le choix fait, le chemin se trace sur l'écran et c'est parti.


L'envie de nager après 20h00, et que toutes les piscines municipales de la métropole urbaine où j'habite sont alors exclusivement réservées aux pratiques de clubs dont je ne suis pas adhérent ? 


Sauf que AndroidAuto ou AppleCarPlay pourront me dire que dans deux des quatre piscines qui me sont accessibles en moins de 20 mn, les clubs réservent une ligne d'eau aux non-adhérents sur présentation du Pass APS, la bonne idée de Patrick Bayeux - voir, .


On l’a dit ici à maintes reprises, la transformation digitale du sport ce n'est pas et ce ne sera pas la numérisation de son passé mais bien la conception d'un projet dans un monde massivement numérisé. L'usage très répandu désormais des IA, vient encore plus renforcer cette situation.


Alors plutôt que d'avoir peur de l’IA, ou de continuer à se répéter inlassablement : "nous c'est pas pareil..." il est grand temps que notre petit monde du sport se prenne par la main et commence à se poser des questions. 


Quelle fédération sportive s'interroge aujourd'hui sur le rôle de la voiture, cet accessoire bien pratique de nos smartphones, dans le développement de ses pratiques ?


Nos activités ne seront pas remplacées par l’IA, mais nos organisations pourraient bien l'être par d'autres qui comprendront vraiment comment utiliser l’IA dans nos activités.


Et dans ce domaine, y aller ensemble est probablement une meilleure idée que d'y aller seule pour un fédération.


Et ça va aller vite désormais.