Le Salon des Maires et des Collectivités Locales s'est tenu avec beaucoup de succès cette semaine.
On y a parlé sport et activités physiques à de nombreuses reprises avec en toile de fond le plan 5000 Equipements piloté par l'Agence nationale du Sport et bien sûr la dynamique Terre de Jeux 2024 orchestrée elle, par Paris 2024 - Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
Au sortir de ce Salon des Maires et des Collectivités Locales plusieurs déclarations des représentants de l'ANDES (Association Nationale des Élus en charge du Sport) ont attiré notre attention.
Celle de Vincent SAULNIER signalée par Patrick Bayeux, là, et celle de Patrick Appéré via un document très intéressant : "le guide des initiatives locales Terre de Jeux 2024"
Que nous dit-on ici ?
En substance et de façon un peu réductrice on en convient, que l'objectif de construire, rénover, créer de nouveaux équipements de pratique sportive est un objectif que les collectivités territoriales souhaitent assumer (et on peut s'en réjouir) mais que le soutien financier de l'État ne serait pas à la hauteur des ambitions affichées et ce, dans un contexte de nécessaire sobriété énergétique et d'objectifs de développement durable (que l'on espère ambitieux également)...
Quelques éléments de réflexion sur ces nouvelles installations sportives et l'économie générale de leur conception :
- Quelle amplitude horaire permettra la nouvelle installation sportive ? Pourra-t-on l'utiliser aux heures plus fraiches en temps de canicule ?
- Comment l'installation sportive peut-elle devenir un lieu de rencontre local attractif pour une population au-delà des "sportifs" ?
- Comment peut-elle faciliter les rencontres entre des groupes d'usagers et des activités organisées ?
- Comment peut-elle faciliter les rencontres entre des groupes d'usagers et des activités auto-organisées ?
- Comment peut-elle devenir un point de départ d'activités "outdoor" ?
- Quelles activités pourraient avoir lieu à l'extérieur ?
...
Peut-être convient-il également de penser à la manière dont on pourrait réfléchir ces nouvelles installations..
Il existe de nombreux bâtiments à la qualité de construction élevée qui sont détruits chaque année. Ces bâtiments en leur temps ont représenté un "investissement en CO2" très important, pourquoi ne pas en changer la destination plutôt que les détruire ?
Un apport limité en matériaux, donc en consommation de CO 2 et le bâtiment peut avoir une nouvelle vie avec des fonctions et des utilisateurs complètement nouveaux, dont les pratiques sportives ce, à des coûts maitrisés et donc avec moins besoin de subventions de l'État.
Des exemples existent voir là.
C'est probablement aussi un moyen de prendre en compte la question de la santé mentale tout aussi importante que la santé physique de chacun d'entre nous.
On en reparle très vite.