mercredi 21 avril 2021

ET S'IL FALLAIT ARRÊTER DE PARLER DU SPORT AU SINGULIER ?

 - Dans le cadre de prochaines "Rencontres de la Prospective Sportive"

Nous faisons de la prospective sportive depuis plusieurs années.

Ce travail de prospective s'est notamment concrétisé par une analyse du sport autour de 7 Temps - voir, .

Ces 7 Temps n'ont pas été construits pour figer la réflexion et mettre les choses dans des cases.

Ces 7 Temps ne sont évidement pas hermétiques.

Ces 7 Temps sont, au contraire, à regarder comme des points de convergences entre des univers, des pratiques et des imaginaires.

Ces 7 Temps se veulent des outils, des concepts pour dessiner une autre carte des pensables.

Ces 7 Temps doivent se penser comme des rhizomes ayant des liens les uns avec les autres et sans qu'aucun d'eux ne soit au centre.

Il n'y a plus de centre pour penser le sport.

Il y a désormais des noeuds.

Aujourd'hui penser le sport, c'est penser en rhizome.

Aujourd'hui penser le sport, c'est d'une certaine façon relire "Mille Plateaux" de G. Deleuze et F. Guattary.


Aujourd'hui penser le sport, c'est redéfinir un nouveau "tout-mondesportif.

Aujourd'hui penser le sport, c'est "penser l'interpénétration des cultures et des imaginaires".

Aujourd'hui penser le sport , c'est donc d'une certaine façon relire "Traité du tout-monde" de E. Glissant. 

Le tout-monde n’est pas un nouveau concept ou un nouveau système de pensée, c'est une nouvelle manière de penser et de regarder le monde, de multiplier les regards, les points de vue.

Le tout-monde du sport, c'est faire l'hypothèse que que le sport s'archipélise et se créolise.

Aujourd'hui faire de la prospective sur le sport, c'est donc dessiner une nouvelle carte des pensables, une nouvelle carte des imaginaires.

Aujourd'hui, faire de la prospective sportive, c'est pour nous développer une pensée archipélique, "c’est à dire une pensée non systématique, intuitive, explorant l’imprévu de la totalité-monde." ()